Dans une société futuriste, les médias sont devenus un moyen de contrôle de la pensée et la finance a vampirisé le monde, au point de soumettre un à un tous les récalcitrants. Face à un gigantesque quartier d’affaires dirigé par un despote, une famille de faïenciers tente tant bien que mal de lutter pour sa survie et celle de sa production.
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AVEC
Félix BLIN-BELLOMI
Marie GEBHARD
Sarah GFELLER
Olivier MANSARD
Maxime PICOT
Séverine WOLFF
ÉCRITURE ET MISE EN SCÈNE
Alex ADARJAN
SCÉNOGRAPHIE
Hannah ANTONI
CRÉATION LUMIÈRE
Céline OLLIVIER
CRÉATION VIDÉO
Leslie MILANI
CRÉATION SONORE
Yuthou-Diego HAK-LOPES
COSTUMES
Salomé BRUSSIEUX
MAQUILLAGE
Morgane VANDÉ
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NOTE D’INTENTION
La science-fiction et le théâtre ont un point commun : celui d’inventer des mondes. La Caverne nous plonge dans un univers futuriste où l’image – audiovisuelle – a pris le pas sur la réalité au point de conduire notre société vers une forme de régime despotique où règnent les publicités, les centres commerciaux et où sont mis à mal les « petits producteurs ». Il y a une question que je me suis souvent posée en travaillant sur cette allégorie : qui est ce « on » qui dirige ? Qui est ce « on » qui laisse les êtres humains dans l’ignorance ? Platon donne ici toutes les bases d’un récit dystopique, relativement proche de 1984 de George Orwell.
Dans l’allégorie de la caverne, Platon décrit le parcours initiatique du prisonnier relâché qui tente péniblement de lever les yeux vers le soleil et d’accéder à la dite « connaissance ». La Caverne, nous devrions la décrire comme une anti-allégorie : l’objectif n’est plus, en effet, d’en sortir mais d’y entrer. Prenons le récit à l’envers et imaginons-nous un instant vivre dans ce monde. Si la « caverne » représente le monde de l’image et de l’illusion, un monde qui semblerait riche et prospère, ce monde-là ne nous semblerait-il pas plus beau et merveilleux que celui que nous connaissions ? Ne voudrions-nous pas y entrer ? Et ne voudrions-nous pas nous battre pour y vivre ?
Et si vivre, c’était autre chose ? Et si nous étions, à l’instar des prisonniers de la caverne, enchaînés et incapables de maîtriser notre propre destin ? Cyprien Palude fait partie de cette génération d’hommes et de femmes dépassés par leur temps, qui tentent d’agir dans un monde qui n’est plus le leur. Comment survivre quand c’est la société entière qui débloque ? Et si la caverne de Platon prenait vie sous nos yeux, comment réagirions-nous ?
« Nul n’est plus esclave que celui qui se croit libre sans l’être », disait Goethe.
ÉCHOS DU PUBLIC
– « Super spectacle ! J’ai été emballée ! Très bonne réflexion sur la société actuelle ! Encore bravo ! »
– « Bravo pour ces successions de tableaux, super rythmés et variés, l’écriture a également retenu mon attention. »
– « Superbe adaptation ! Ravie de l’avoir découverte avec ma fille qui adore Platon ! Bravo aux artistes et à Carrières-sous-Poissy de les avoir accueillis ! »
– « Cette reprise du principe de la caverne est intéressante. Les jeunes artistes incarnent bien leur rôle. C’est créatif et l’ensemble est de bonne facture. »
PRESSE
– Reportage : dans les coulisses du spectacle
– Interview pour l’émission ACTHEURE
– Article de La Parisienne Life
– Article de l’Artketing Blog
– Article de Mes Madeleines
– Article de Côté Yvelines